VSCD: Le Vécu Subjectif de Contact avec un Défunt

Qu’est-ce qu’est le VSCD ? Une personne perd un proche et entre le moment du décès et en général six mois – un an, après ,cette personne va avoir un contact avec le défunt. 

C’est une expérience directe et spontanée, une sensation de présence avec le défunt. Il n’y a pas d’intermédiaire, il ne s’agit pas ici de passer par un medium pour avoir cette expérience, et d’ailleurs le contact n’est pas initié par l’endeuillé qui cherche à communiquer avec la personne qu’il a perdue, mais c’est le défunt qui rentre en contact avec l’endeuillé. le VSCD peut survenir de jour comme de nuit et durer de quelques secondes à quelques minutes.

C’est une expérience toujours positive, agréable et rassurante. 

En général, les VSCD se manifestent dans les jours et semaines qui suivent le décès d’une personne proche. 

Il y a de plus en plus de recherche sur ce phénomène, surtout dans les milieux scientifiques anglo-saxons, et les statistiques au niveau mondial montrent qu’environ 50 % de personnes en deuil font une expérience de VSCD. Ces personnes n’ont aucune pathologie particulière, aucun déséquilibre mental qui pourrait expliquer ces phénomènes. 

Alors, quel est le profil de la personne qui a une VSCD?

Ce sont des croyants, des athées, des agnostiques, des hommes, des femmes, et souvent des enfants. On retrouve des témoignages de VSCD dans tous les pays et cultures du monde entier.

Alors, certains médecins, psys, diront que ces expériences sont simplement des hallucinations causées par la douleur du deuil. Que c’est le cerveau qui construit ces expériences, que ce serait un mécanisme de survie pour nous permettre de mieux surmonter la douleur d’un deuil. C’est peut-être vrai dans certain cas…cependant, la quantité de témoignages de VSCD, et les grandes similarités entre ces vécus, font penser qu’il s’agit d’autre chose. Est ce que la conscience survit à la mort physique?

En plus, ce que l’on observe dans certains cas, c’est que le message communiqué par le défunt est une information que lui seul pouvait détenir. Par exemple, j’ai lu un témoignage où le mari défunt dit à sa femme de regarder au fond du troisième tiroir dans la commode du salon et elle y trouve une liasse de billets de banque. On observe également des VSCD collectifs, souvent parmi les membres de la même famille qui ont une vision du défunt au même moment et au même endroit lors d’un repas de famille. 

L’expérience de VSCD peut durer quelques secondes ou quelques minutes. Ces contacts pourraient nous perturber, nous contrarier,nous effrayer alors que au contraire , tous ces contacts avec les défunts nous rassurent, nous apaisent,et nous réconfortent. On peut supposer alors que ces personnes qui nous ont aimé dans la vie, essayent de nous consoler de notre douleur de les avoir perdus. 

Les mots sont simples, pleins d’amour et les personnes qui reçoivent ce message se sentent rassurées. Ce n’est pas pour autant que le processus de deuil est résolu. Il faudra quand même poursuive un travail de deuil qui sera plus ou moins long, difficile, douloureux mais qui gràce à ces contacts se fera plus en douceur. 

Les VSCDs peuvent se manifester de plusieurs manières: On parle de 

  • VSCD auditif…on entend la voix du défunt…
  • tactile…ou on sent un contact physique avec la personne disparue
  • olfactif on sent précisement son odeur de parfum, tabac, ou après-rasage.

La personne peut aussi avoir le sentiment très fort d’une présence dans la même pièce. Même si elle ne voit pas le défunt, elle le ressent de manière physique. 

Un autre genre de contact, c’est le VSCD dit de “protection” ou le défunt prévient la personne d’une situation dangereuse. 

 Par exemple, il y a le témoignage de Bill Guggenheim un spécialiste aux États-Unis de VSCD. Il raconte l’histoire de son fils de deux ans qui était en train de se noyer dans la piscine. Bill entend la voix de son père décédé depuis 33 ans qui lui dit de courir près de la piscine. Son fils est donc sauvé.

Malheureusement, ce n’est pas parce que vous voulez désespérément recevoir un signe de votre être cher que vous allez le recevoir. Ce n’est pas l’endeuillé qui cherche à entrer en contact, mais c’est la personne disparue qui initie le contact.  

Elisabeth Kubler-Ross avec qui j’ai travaillé dans l’accompagnement de personnes en fin de vie dans les années 90, avait fréquemment des “visites” de personnes qu’elle avait accompagnées et qui l’a remercie . Elle n’en parlait pas trop à l’époque, car c’était encore plus tabou que ça l’est aujourd’hui. 

Si vous accompagnez une personne en deuil qui vous parle de ce genre d’expérience, et même si vous, quelque part ,vous n’y croyez pas trop, essayez d’écouter sans préjugés, sans a priori, ne serait-ce que par respect et amour pour cette personne en face de vous qui souffre et qui a besoin d’être entendue. 

Même si la science ne peut apporter une explication scientifique sur ces phénomènes, ce qui est sûr, c’est que ce sont des expériences apaisantes, enrichissantes, éclairantes, ce sont des cadeaux que nos chers défunts nous offrent.

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